«Maliciel le plus dangereux du monde» de retour

«Maliciel le plus dangereux du monde» de retour

Une nouvelle version d’Emotet a été détectée, alors que le botnet avait été démantelé en janvier par les forces de l’ordre.

 

Détective genève Angel Détectives

 

 

Le répit aura été de courte durée. Dix mois seulement après qu’Europol a annoncé le démantèlement du botnet Emotet grâce à la collaboration des forces de l’ordre et des autorités judiciaires du monde entier, une nouvelle version de ce malware qualifié de «maliciel le plus dangereux du monde» est de retour. Selon le chercheur en sécurité Luca Ebach de la société allemande G Data, le fameux réseau d’ordinateurs zombies utilisés par les pirates pour mener des attaques est de nouveau actif et reconstruit son infrastructure en étant distribué via le cheval de Troie Trickbot sur des machines déjà infectées. Connu depuis 2016, ce dernier est principalement utilisé pour le vol de données bancaires.

 

Des experts, comme Brad Duncan de l’Internet Storm Center, ont détecté qu’Emotet avait repris des campagnes d’infection via des pièces jointes vérolées et des liens URL malveillants distribués par e-mail. Ces spams piégés peuvent contenir des documents Excel, Word ou des fichiers ZIP protégés par un mot de passe et contenant un document Word infecté. Le chiffrement pour masquer les données semble aussi avoir été amélioré, expliquent-ils.

SOURCE : 20 Minutes.ch

Les Suisses toujours confiants malgré les cyberattaques

Les Suisses toujours confiants malgré les cyberattaques

Une étude de Comparis montre que les Suisses ont confiance dans la sécurité des données et les moyens de paiement sur Internet malgré la recrudescence du piratage informatique.

Détective privé Angel Détectives

La confiance des Suisses dans la sécurité des données est restée intacte en 2021 malgré l’augmentation des cyberattaques, selon une étude menée par Comparis. Et la confiance dans les moyens de paiement sur Internet s’est accrue, tandis que la confiance dans la réglementation de la protection des données en Suisse s’érode.

Concernant la sécurité des données, sur une échelle de 1 à 10, les réponses des personnes interrogées atteignent une moyenne de 5,5, un résultat similaire à celui de l’année précédente, et légèrement en hausse par rapport à celui de 2019, indique le comparateur dans un communiqué.

Les résultats sont mêmes en hausse lorsqu’il s’agit des moyens de paiement via Internet. Les utilisateurs se sentent particulièrement en sécurité avec Twint, la note moyenne passant à 7 sur 10, contre 6,2 l’année dernière, indique Comparis.

En revanche, le pourcentage de personnes estimant que la protection des données en Suisse est bien réglementée s’érode avec un taux de 61,3% contre 65,7% l’année précédente. Il s’agit du pourcentage le plus bas enregistré depuis 2018.

L’enquête représentative a été réalisée en octobre par l’institut d’études de marché innofact auprès d’un échantillon de 1022 personnes issues de toute la Suisse.

SOURCE DE L’ARTICLE : MSN

Bruxelles donne son feu vert au certificat Covid suisse

Bruxelles donne son feu vert au certificat Covid suisse

ZUM SCANNEN DES COVID-ZERTIFIKATS MITTELS DER COVID CERTIFICATE APP, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDE BILDER ZUR VERFUEGUNG. WEITERE BILDER FINDEN SIE AUF visual.keystone-sda.ch --- Le certificat Covid Suisse est scanne avec un mobile, le mardi 15 juin 2021 a Zurich. Le certificat Covid contient le nom et prenom, la date de naissance, un numero de certificat, les details de la vaccination Covid 19 ou le resultat du test PCR ou du test rapide antigenique. Le code QR rend le certificat infalsifiable et garantit l'authenticite du certificat. (KEYSTONE/Christian Beutler)..Das Covid-Zertifikat Schweiz wird mit einem Mobiltelefon eingescannt, am Dienstag, 15. Juni 2021 in Zuerich. Das Covid-Zertifikat enthaelt neben Name, Vorname, Geburtsdatum und einer Zertifikatsnummer auch die Angaben zur Covid-19-Impfung, zur Genesung oder zum negativen PCR-Test- bzw. Antigen-Schnelltest-Resultat. Der im Covid-Zertifikat angezeigte QR-Code soll das Zertifikat dank einer elektronischen Signatur der Schweizerischen Eidgenossenschaft faelschungssicher machen und die Echtheit des Covid-Zertifikats garantieren. (KEYSTONE/Christian Beutler)

Le certificat suisse sera donc reconnu par tous les Etats de l’UE.

KEYSTONE

À partir de vendredi, les citoyens suisses qui souhaitent se rendre dans un pays de l’UE, en Islande ou en Norvège pendant les vacances d’été pourront présenter leur certificat Covid à l’entrée dans le pays. Le code QR contenu dans le certificat indique si une personne a été vaccinée, testée ou si elle est guérie.

Cela va faciliter les déplacements en Europe, sans pour autant lever toutes les barrières: les différentes réglementations d’entrée restent en vigueur. Il n’existe ainsi pas de durée de validité uniforme à l’échelle de l’UE pour les tests PCR et il existe différentes réglementations quant au moment où la protection vaccinale d’une personne vaccinée est reconnue comme pleinement valable.

Dans de nombreux pays, il est également nécessaire de remplir un formulaire d’entrée.

SOURCE : BLUEWIN.CH

Sommet Vladimir Poutine-Joe Biden : « Il y a un intérêt mutuel à coopérer »

La rencontre à Genève entre Joe Biden et Vladimir Poutine a été, mercredi, « constructive » selon le président russe, « positive » selon son homologue américain. Les présidents des États-Unis et de la Russie se sont notamment entendus pour le retour de leurs ambassadeurs respectifs.

Le président américain Joe Biden a proposé, mercredi 16 juin, à son homologue russe Vladimir Poutine des relations plus « prévisibles » entre États-Unis et Russie, estimant que « deux grandes puissances » devaient gérer leurs désaccords de façon « rationnelle ».

Les deux dirigeants se sont brièvement serré la main avant d’entamer leur premier sommet à Genève dans une belle bâtisse du XVIIIe siècle, au bord du Lac Léman. Les discussions ont duré moins de quatre heures, alors que des conseillers du locataire de la Maison Blanche s’attendaient à des échanges beaucoup plus longs.

>> À lire : Joe Biden, un habitué des formules cinglantes envers la Russie

L’annonce de la tenue de deux conférences de presse distinctes à l’issue de ce sommet a d’ailleurs témoigné de la raideur des relations entre les deux hommes. Une issue qui contraste avec la conférence de presse commune qui avait suivi la rencontre entre le président russe et l’ancien président américain Donald Trump en 2018 à Helsinki, en Finlande.

Vladimir Poutine a néanmoins jugé que sa rencontre avec Joe Biden avait été « constructive ». « Il n’y avait aucune animosité », a-t-il dit lors d’une conférence de presse, ajoutant que « sur beaucoup de questions nos évaluations divergent, mais les deux parties ont démontré un désir de se comprendre l’un l’autre et de chercher les moyens de rapprocher les positions ».

Le président russe a aussi déclaré que la Russie et les États-Unis partageaient la responsabilité de la stabilité nucléaire et que des discussions seraient organisées sur de possibles modifications au traité START, récemment prolongé par Washington et Moscou.

Retour des ambassadeurs des deux pays

Les deux hommes se sont aussi entendus sur le retour de leurs ambassadeurs respectifs, rappelés plus tôt cette année pour des consultations, a affirmé Vladimir Poutine, ajoutant que la date précise de ce retour était « une question purement technique ».

Toutefois Vladimir Poutine n’a pas fait preuve d’une grande volonté de compromis sur un éventail de questions, écartant les préoccupations américaines sur l’arrestation de l’opposant russe Alexeï Navalny, sur la présence militaire accrue de la Russie près de la frontière avec l’Ukraine, ou encore les accusations de Washington selon lesquelles des pirates informatiques russes sont responsables d’une série de cyberattaques aux États-Unis.

À ce sujet, les deux pays vont entamer des consultations sur la cybersécurité, a indiqué Vladimir Poutine, ajoutant que la plupart des attaques informatiques visant la Russie émanaient des États-Unis.

Joe Biden s’est exprimé à la suite de Vladimir Poutine. Il a estimé que la tonalité du sommet avec Vladimir Poutine était « positive » et que les deux pays avaient « un intérêt mutuel à coopérer », tout en assurant avoir mis en garde le président russe contre toute interférence dans les élections américaines.

« J’ai clairement dit que nous ne tolérerions pas les tentatives de violation de notre souveraineté démocratique ou de déstabilisation de nos élections démocratiques, et que nous répondrions », a-t-il déclaré, tout en estimant que Vladimir Poutine « ne cherche pas une Guerre froide » avec les États-Unis.

« Comparaisons ridicules »

Joe Biden a dit avoir également expliqué à son homologue que « certaines infrastructures critiques devraient être intouchables, que cela soit par des moyens cybernétiques ou autres ». « Je lui ai donné une liste » de 16 entités spécifiques, « allant du secteur de l’énergie à nos systèmes de distribution d’eau », a-t-il précisé.

Sur la question des droits de l’Homme, le président américain a dénoncé « les comparaisons ridicules » de Vladimir Poutine, ce dernier établissant selon lui une fausse équivalence entre une attaque « de criminels » sur le Capitole à Washington, le 6 janvier, et les manifestations pacifiques de gens privés de leur liberté d’expression en Russie.

Les deux hommes étaient arrivés à quelques minutes d’intervalle, accueillis par le président suisse Guy Parmelin qui leur a souhaité bonne chance. Malgré cette poignée de main – un geste devenu rare en pleine pandémie de Covid-19 – les discussions s’annonçaient âpres et tendues.

Le 46e président américain avait adopté un ton résolument ferme ces derniers jours à l’égard de l’homme fort du Kremlin pour mieux marquer le contraste avec les atermoiements et les ambiguïtés de son prédécesseur républicain, Donald Trump.

SOURCE : Avec AFP et Reuters